Violences faites aux femmes, cela doit cesser !/
Trop c’est trop ! Les femmes n’en peuvent plus de ne pas se faire correctement entendre. Le 24 novembre 2018, jour de mouvement national, femmes et hommes de tout âge se sont mobilisés à Saint-Nazaire, lors d’une manifestation contre les violences faites aux femmes, organisée par un groupe du lycée expérimental et l’association F’lutte (Femmes en lutte).
En France, 580 000 femmes sont concernées par les violences sexuelles. Une femme est tuée tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
effroyables chiffres qui ont poussé les femmes à exprimer leur colère dans les rues, ce, en l’honneur de la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Cette exaspération nationale ayant atteint la ville de Saint-Nazaire, le groupe non mixte du lycée expérimental et l’association F’lutte luttant pour l’égalité entre les femmes et les hommes, se sont réunis afin d’organiser une manifestation pour porter ce combat, trop souvent mis à l’écart.
Une ambiance chaleureuse ressortait de la petite foule, mais nous ressentions tout de même une intense sensation qu’un combat était en train d’être mené et que cette lutte devait impérativement être entendue. On pouvait lire sur le béton, écrit à la craie colorée: “ Libérée, délivrée, je ne me tairais plus jamais!” ou encore “ On ne se laisse pas faire !!!”. Puis retentissait l’hymne des femmes accompagnant ces slogans de forces et de soutiens. En levant la tête on apercevait des affiches aux vérités terrifiantes, où il était écrit : “Une fillette serait mutilée par excision toutes les 4 minutes dans le monde”, “ Une femme violée toutes les 7 minutes”, “ Agressées, Répudiées!”.
Puck, Léa et Annuk, membres du groupe non mixte du Lycée expérimental, expliquaient qu’il s’agissait d’un groupe constitué que de filles, afin de libérer la parole et se réunir pour parler sans tabou de sexualité et des problèmes que peuvent rencontrer les femmes en tant que telles dans cette société.
Alors que de nos jours nous devons manifester pour une évidence, il reste primordial de continuer à porter ce combat en ayant conscience de sa gravité.