Mourra bien qui rira le dernier/
Ce mercredi 11 décembre 2019, Yolande Moreau et Christian Olivier, accompagnés de trois musiciens, nous ont fait vibrer à travers une magnifique interprétation des poèmes et chansons du regretté Jacques Prévert, le faisant revenir parmi nous le temps d’une soirée.
Jacques Prévert, célèbre poète français, populaire grâce à son langage familier, ses jeux de mots, ses poèmes et chansons que l’on a déjà tous entendus au moins une fois, peut-être sans le savoir. Ce spectacle rassemble sur scène Yolande Moreau, notamment connue pour avoir joué dans le film : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, et Christian Olivier, membre fondateur du groupe Les Têtes Raides. Ils se distinguent par une excellente cohésion et complicité, explorant les diverses interprétations possibles des textes de Prévert.
L’opposition des voix des deux interprètes nous ouvre des horizons artistiques complémentaires ; ses vers servis tantôt avec humour tantôt avec tristesse abordant divers thèmes faisant parfois réfléchir sur la société actuelle : « Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux, ce sont pourtant les pires… » par Prévert, bien qu’ils aient été pensés il y a 40 ans.
Il ne faut pas oublier les trois musiciens (Serge Begout, Pierre Payan et Scott Taylor) qui ont su mettre en musique les citations de Prévert, et mettre en valeur sa poésie.
Le public était très ému…On a beaucoup ri aux facéties de Yolande Moreau et Christian Olivier ! On a partagé un moment chaleureux, poétique et joyeux avec ces deux artistes fort sympathiques. Ils savent échanger avec le public, avec naturel, avec le sourire…
La représentation s’est évidemment conclue par une standing-ovation largement méritée.
Texte : Tanguy Bodinier, 1ère G – Lycée Aristide-Briand
Un spectacle prenant et impressionnant
Comme vous le savez sûrement, qui dit théâtre dit mise en scène. Ici, c’est l’ambiance qui est mise à l’épreuve. La majorité de la pièce se déroule dans une certaine obscurité mettant uniquement en avant les artistes déclamant leur poème. Sur scène, on peut distinguer dans le fond trois draps blancs pendus à la verticale permettant de mettre en évidence les ombres de ceux qui se présenteront derrière. La musique n’est qu’accompagnatrice des poèmes en général préférant l’ambiance à la musicalité, elle est utilisée de manière très intelligente et réservée. Mise à part vers la fin du spectacle où les poèmes sont chantés avec un rythme dansant et très entrainant. Côté musiciens, la composition se fait de guitare, clavier, cuivres, accordéon, percussions et évidemment des voix. Il y a également un écran en fond permettant d’illustrer l’éloquence des comédiens et la pertinence de leurs mots grâce à des photos et vidéos projetées.
Texte : César Taloc, Juliette Messina, Solveig Piget – 1ère G – Lycée Aristide-Briand